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Vincent Lambert devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) se penche mercredi sur le sort de Vincent Lambert, ce tétraplégique de 38 ans plongé dans un état végétatif. Les juges de Strasbourg vont examiner, lors d’une audience, le conflit entre son épouse Rachel, qui souhaite le “laisser partir”, et ses parents, qui refusent l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles de leur fils. Mais il faudra encore attendre pour connaître l’épilogue de ce feuilleton judiciaire à rebondissements, la Grande chambre de la CEDH ne devant rendre son arrêt que dans au moins un à deux mois.Ce sont les parents, qui ont saisi la Cour. Ils contestent la décision du Conseil d’Etat, en juin, d’autoriser l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles qui le maintiennent en vie depuis plusieurs années. Leur requête a conduit la CEDH à suspendre dans l’urgence cette décision, le jour où elle a été prise, le temps de mener sa propre procédure. Selon le Conseil d’Etat, la décision d’arrêt des traitements prise par le médecin-chef de l’unité des soins palliatifs du CHU de Reims en janvier 2014, avec l’accord de Rachel, était légale et conforme au cadre tracé par la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Infirmant ainsi un jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le Conseil d’Etat a considéré qu’un maintien en vie constituerait une “obstination déraisonnable”, compte tenu du caractère irréversible de l’état végétatif de Vincent Lambert et d’un mauvais pronostic clinique. Il s’est aussi appuyé sur la volonté qu’il a exprimée selon sa femme, avant l’accident de la route dont il a été victime en 2008, de ne pas être maintenu artificiellement en vie s’il se trouvait dans un état de grande dépendance.

Ce nouvel épisode de l'”affaire Vincent Lambert” intervient alors que vient d’être relancé en France le débat sensible sur la fin de vie, et sur les améliorations à apporter au cadre légal que constitue depuis 2005 la loi Leonetti. Un débat sans vote doit avoir lieu sur ce thème le 21 janvier à l’Assemblée nationale, sur la base de propositions des députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), remises en décembre à François Hollande.

(LeGeneraliste.Fr)

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) se penche mercredi sur le sort de Vincent Lambert, ce tétraplégique de 38 ans plongé dans un état végétatif. Les juges de Strasbourg vont examiner, lors d’une audience, le conflit entre son épouse Rachel, qui souhaite le “laisser partir”, et ses parents, qui refusent l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles de leur fils. Mais il faudra encore attendre pour connaître l’épilogue de ce feuilleton judiciaire à rebondissements, la Grande chambre de la CEDH ne devant rendre son arrêt que dans au moins un à deux mois.

Ce sont les parents, qui ont saisi la Cour. Ils contestent la décision du Conseil d’Etat, en juin, d’autoriser l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles qui le maintiennent en vie depuis plusieurs années. Leur requête a conduit la CEDH à suspendre dans l’urgence cette décision, le jour où elle a été prise, le temps de mener sa propre procédure. Selon le Conseil d’Etat, la décision d’arrêt des traitements prise par le médecin-chef de l’unité des soins palliatifs du CHU de Reims en janvier 2014, avec l’accord de Rachel, était légale et conforme au cadre tracé par la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Infirmant ainsi un jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le Conseil d’Etat a considéré qu’un maintien en vie constituerait une “obstination déraisonnable”, compte tenu du caractère irréversible de l’état végétatif de Vincent Lambert et d’un mauvais pronostic clinique. Il s’est aussi appuyé sur la volonté qu’il a exprimée selon sa femme, avant l’accident de la route dont il a été victime en 2008, de ne pas être maintenu artificiellement en vie s’il se trouvait dans un état de grande dépendance.

Ce nouvel épisode de l'”affaire Vincent Lambert” intervient alors que vient d’être relancé en France le débat sensible sur la fin de vie, et sur les améliorations à apporter au cadre légal que constitue depuis 2005 la loi Leonetti. Un débat sans vote doit avoir lieu sur ce thème le 21 janvier à l’Assemblée nationale, sur la base de propositions des députés Alain Claeys (PS) et Jean Leonetti (UMP), remises en décembre à François Hollande.

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