Le Collège des médecins du Québec doit rencontrer vendredi des membres de la Commission sur les soins de fin de vie (CSFV) pour tenter de trouver un terrain d’entente et réduire l’imbroglio dans lequel sont plongés les médecins depuis que la loi fédérale et des directives ministérielles ont modifié les conditions dans lesquels un patient peut obtenir l’aide à mourir.
L’envoi, ces derniers mois, de dizaines de lettres par la CSFV réclamant précisions et justifications auprès de médecins pratiquant l’aide à mourir avait créé un certain froid entre la corporation médicale et l’organisme chargé de surveiller l’application des exigences légales et médicales pour obtenir ce soin de fin de vie.
Trouver un terrain d’entente
Le Collège, qui a sollicité la rencontre avec la Commission, estime qu’il s’agit d’un échange rendu nécessaire “pour se mettre au même niveau, et que les contacts se sont intensifiés cet été pour atténuer les inquiétudes”
“Par ailleurs, le Collège entend aussi faire valoir son opinion sur le caractère « imprécis » du formulaire que doivent remplir les médecins après l’administration de chaque demande d’aide à mourir, ainsi que sur le flou qui persiste sur les demandes refusées. La Commission répertorie et révise les formulaires de demandes autorisées, mais son travail ne s’applique pas aux demandes refusées. On le déplore, ça nous prive d’un éclairage important”, affirme le Dr Robert.